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Voici les extraits du récit concernant chaque randonneur, pour se faire une idée plus précise de la façon dont chacun a vécu son GR...
Aline, Guillaume, Lucien et moi prenons notre petit déjeuner (ensemble) et une douche (séparément) Petit voyage en Saxo jusqu’à Orly où Aline nous dépose avant de laisser sa voiture à Athis. Pour compléter l’énumération des poids de sacs à dos, …Aline 12.5 kg (avec eau). Départ 7h (je traîne un peu). J’en ai chié à bloc après avoir porté le sac d’Aline qui prétendait avoir une sciatique du col du fémur. …en particulier Aline, qui craque nerveusement en voyant Lulu faire le zouave sur un rocher près du vide. Aline a eu un peu le vertige, mais avec mon aide, elle est passée partout, comme un cabri. Aline n’a plus d’énergie et Lucien lui offre une super barre Energivit au goût de chewing-gum. Aline se transforme en véritable lapin Duracel et trace son chemin en doublant tout le monde. Aline et moi décidons de mettre ce temps à profit pour écrire cette superbe page de prose ! Aline dit « Heu, vous faites gaffe au terrain passqu’il est pas plat… » bourrée. …après un petit craquage d’Aline… On n’était partis au départ qu’avec une seule brosse pour toutes les filles et ce sont Laurie et Aline qui l’ont gardée à Vizzavona. Guillaume est effectivement un peu malade, mais apparemment le seul remède efficace s’appelle « Aline ». On voit arriver une grosse 307 SW avec Lucien, Aline et Laurie dedans : la surprise ! A Calvi, Lucien, Aline et Laurie nous ont réservé des chambres en bungalows sans nous le dire, avec une grande piscine à notre disposition.
Réveil brutal par la TV à 6h, enlacé dans les bras de mon amant rencontré la veille… Aline, Guillaume, Lucien et moi prenons notre petit déjeuner (ensemble) et une douche (séparément) Je m’exclue bien sûr de fait de cette moyenne absolument délirante pour mes 56 kg tout mouillés. Je me contente pour l’instant d’un sac de 14 kg que j’imagine mal rempli des 2 L d’eau supplémentaires… Un chiot vaguement errant vient sympathiser avec nous avant d’aller jouer sur la route (!) et manquer de se faire écraser 3 fois, à mon grand effroi. L’appartement s’endort doucement pendant que j’écris un peu seul ce premier résumé. Il est donc temps pour moi de clore ce résumé, pas spécialement réussi mais bon… je vous merde ! Pour la vaisselle, même topo : je m’y colle avec Alexis, Je suis obligé de continuer ce résumé car Priscilla occulte des informations vitales Il paraît que la porte de la douche s’est ouverte alors qu’Alexis essayait désespérément de se mouiller avec cette eau gelée Alexis n’a pas d’eau dans son lyophi, ça va être sec. Je pronostique pour l’instant que tout le monde continue sauf bien sûr Alexis cause appart et Lulu… Nous allons nous gaver aux frais des nouveaux qualifiés que sont Alex et Guigui !!!… Alexis, lui, a failli rater son avion car son bus est tombé en panne, il laisse des messages désespérés sur le portable de Guigui.
Elle y rejoint Laurie et Julien et ils prennent tous trois un taxi jusqu’à Orly. …et Laurie 13.5 kg (toujours avec eau). Tout le monde se met en maillot de bain (sauf Laurie) Après une discussion acharnée entre Laurie et Lucien sur l’haleine des chevaux et des poneys… Là on croise des vaches et Laurie trouve qu’elles ont de beaux yeux. Le camping est investi par plein de chevaux en liberté et Laurie, l’amie des bêtes va fraterniser avec eux. On désigne Laurie pour faire la cuisine et la vaisselle, car elle est la seule en état de le faire. Conclusion : elle préfère finir le verre cul sec. Belle mentalité ! Mais c’est promis Laurie, je fais bien attention à ce qu’il mange assez ! On n’était partis au départ qu’avec une seule brosse pour toutes les filles et ce sont Laurie et Aline qui l’ont gardée à Vizzavona. « Lucien les emmène dans des chemins foireux où il y a des vipères » (Laurie). On voit arriver une grosse 307 SW avec Lucien, Aline et Laurie dedans : la surprise ! A Calvi, Lucien, Aline et Laurie nous ont réservé des chambres en bungalows sans nous le dire, avec une grande piscine à notre disposition.
…enlacé dans les bras de mon amant rencontré la veille : le mythique, le seul et unique Lucien de Froberville Aline, Guillaume, Lucien et moi prenons notre petit déjeuner (ensemble) et une douche (séparément) …le record étant détenu par Lucien, qui, avec la tente de Priscilla, porte plus de 20 kg. Je sens que Lucien, mon second cothurne ne va pas tarder à tomber dans les bras de Morphée… En repartant, Lucien demande à Priscilla : « Qu’est-ce que tu vas me montrer au bout de 15 jours, si j’ai déjà vu ton cul au bout d’une demi-journée ? ». J’en ai chié à bloc après avoir porté le sac d’Aline qui prétendait avoir une sciatique du col du fémur. Je ne l’ai pas contrariée sur le moment, j’ai laissé tout le monde sur place en sachant que le refuge était à un quart d’heure et j’ai enfin retrouvé le sourire que j’avais perdu depuis le matin (exception faite de ma joie en ayant vu les fesses de Mlle Schmitt) en mangeant, me douchant (même gelée c’est si bon !) et faisant popo par deux fois… Après une discussion acharnée entre Laurie et Lucien sur l’haleine des chevaux et des poneys… …en voyant Lulu faire le zouave sur un rocher près du vide. J’en ai encore plus chié qu’hier… Quelques petits détails ont embellis ma journée : le nutella, restons européen occidental adapté à la technologie, les dragibus qui m’ont redonné le sourire et… oui ! encore une fois les fesses de Priscilla !!! … Au fait, j’ai encore fait deux fois popo. Lucien lui offre une super barre Energivit au goût de chewing-gum. Lucien sort un paquet de fraises Tagada, ultime ressource d’un moral bien bas. Me voilà redescendu au niveau de fillette… …énormément mangé, jusqu’à être lourds (surtout Guillaume et moi) J’ai cédé pour leur faire plaisir… Le couteau atterrit sur la main de Lucien… Lucien a now de la terre dans le sang via le couteau et frère de sang with Juju. …et Lulu qui veut prouver à tout le monde qu’il n’a rien à prouver. Restauré ce midi avec une salade fraîche et les restes de tout le monde, j’ai personnellement bullé toute l’après-midi à la même place en me gavant de coca et de glace et d’apéritif gratuit… Réveil 4h30 sauf pour Lucien qui s’offre une grasse mat en attendant la plage. Guillaume et Julien n’arrivent pas à joindre les filles sur le portable de Lucien qui est toujours éteint. On a enfin Lucien et les filles au tél, pour qui tout va bien sauf que « Lucien les emmène dans des chemins foireux où il y a des vipères » (Laurie). Lulu a sûrement un secret… Guillaume a appelé Lucien pendant la descente On voit arriver une grosse 307 SW avec Lucien, Aline et Laurie dedans : la surprise ! Lucien, notre chauffeur attitré, fait deux aller-retours pour tous nous emmener à Calvi. A Calvi, Lucien, Aline et Laurie nous ont réservé des chambres en bungalows sans nous le dire, avec une grande piscine à notre disposition.
(Lisez également le GR 20 des "Garçons", en cliquant ici) Aline, Guillaume, Lucien et moi prenons notre petit déjeuner (ensemble) et une douche (séparément). …avec l’aide éclairée de Guillaume qui s’y connaît visiblement moins en riz qu’en pâtes !! Temps : super ensoleillé (trop dit Guillaume) …dans un paysage de western (comme le siffle Guillaume). Guillaume met le retardateur de son appareil photo, et doit piquer un 100m pour venir nous rejoindre à temps. Guillaume veut se baigner, mais on lui refuse car il reste trop de chemin… Vexé, il part devant tout seul. …énormément mangé, jusqu’à être lourds (surtout Guillaume et moi) Comme d’hab, j’attends tout le monde pendant ¾ d’heure. Nous allons nous gaver aux frais des nouveaux qualifiés que sont Alex et Guigui !!!… Finalement on est trois courageux à continuer : Priscilla, Guigui et moi. Il y a des bassins et des cascades partout : Guigui est tout content !… …chocolat chaud pour Guillaume et moi (le bonheur !!). Guigui est parti rejoindre Priscilla au dortoir. Gros chocolat chaud à 16h (2 pour Guigui et moi) pour se remettre de nos émotions. Guigui dégaine l’appareil photo au lieu de m’aider. …aller se baigner dans le torrent : motivé aujourd’hui, Guigui ? Guillaume n’aime pas les frimeurs qui affichent sur leur tee-shirt « sommet 6578m 1999 » Alors il projette de se faire un tee-shirt avec marqué dessus « Everest 8848m en tongues et sans oxygène 2002 » !!! Guillaume veut aller courir tout nu dans l’herbe ! Guillaume commence à compter le nombre de personnes qui nous croisent en sens inverse mais abandonne au bout de 40… Il y a deux petits chatons adorables qui adoptent Guillaume très vite ! Il doit savoir y faire avec eux ! Guillaume et Julien n’arrivent pas à joindre les filles sur le portable de Lucien qui est toujours éteint… Mais ils sont coriaces et réessaieront ce soir à 18h. Guillaume propose soit de tirer à le courte paille, soit d’établir des tours cette nuit : 20h à 23h / 23h à 01h / 01h à 04h. Avec Guigui on bouge jusqu’aux fauteuils à l’ombre du bâtiment des sanitaires et on fait nos commentaires sur le comportement de nos congénères randonneurs. Il paraît qu’on ressemble à deux papi corses… Il laisse des messages désespérés sur le portable de Guigui. J’en chie grave mais ce qui me rassure le plus, c’est que Julien et Guillaume aussi Avec Guigui on est très fiers de nous. En tout cas Guillaume et moi, on est claqués. Guigui a rêvé de la montée au cirque de la solitude toute la nuit… Il se lève comme un ressort au moment où je le réveille, apparemment ça le travaille…Bon, il est un peu malade depuis 2 jours… Guillaume est effectivement un peu malade, mais apparemment le seul remède efficace s’appelle « Aline ». Je reconnais (mea culpa) avoir troublé la solitude de Guillaume et Julien qui traçaient devant. Guillaume a appelé Lucien pendant la descente. Guillaume, Julien et moi sommes un peu explosés.
(Lisez également le GR 20 des "Garçons", en cliquant ici) 21h40 – (aucun intérêt d’après Julien…) Elle y rejoint Laurie et Julien et ils prennent tous trois un taxi jusqu’à Orly. Comme dit Julien : « Au début elle est froide, mais après elle est bonne ». En fait, avec tous les jeunes qu’il y a ici, Julien propose une soirée « boîte de nuit »… N’empêche que Julien, que je prenais pour un extra-terrestre, s’est plaint aujourd’hui pour la première fois !! « Putain de montée ! » C’est donc un humain… moi qui le prenait pour un Dieu. Même Julien s’est plaint (encore une fois !) comme une fillette… Julien essaie de leur donner un sucre mais se prend un super vent par la jument. Julien est complètement bourré et va se remémorer cette étape avec émotion. Julien est même prêt à remplir le thermos avec du vin pour demain midi ! Julien essaie de planter un couteau dans la terre, comme il est complètement fait et fini, il se rate et le couteau atterrit sur la main de Lucien… frère de sang with Juju. Mais grâce au sens de l’orientation de juju… Finalement on est trois courageux à continuer : Priscilla, Guigui et moi. …chocolat chaud pour Guillaume et moi (le bonheur !!). C’est moi qui me mouille pour aller les chercher, sauf une petite culotte trop bien accrochée Je vais faire bronzette sur les rochers dehors. J’aide une randonneuse allemande à allumer le gaz : la technique est complexe mais j’ai été initié à Asinao. Je lui prête aussi une assiette et ma fourchette… Je trouve que je suis bien gentil parce qu’elle m’a viré mon sac à dos pour installer son matelas par terre… Repas très copieux sur le coup de 17h30 : Julien a faim ! …lyophilisé pour Julien… Les jeunes bivouaquent sous la pluie, comme des vrais randonneurs, eux ! (dixit Julien) Je propose de manger le pique-nique. Julien me fait alors justement remarquer qu’il n’est que 8h20 du matin et que c’est peut-être un peu tôt… Je m’endors au bout de 5 minutes malgré le bruit : on est quand même bien fatigués ! Je rêve que je dois aller manger chez ma grand-mère entre deux étapes du GR20, et je me rends compte une fois sur place que je ne vais jamais réussir à être de retour pour 4h30 du matin… Toujours le même rêve, mon grand-père me dit d’un air blasé que les 15 premières étapes du GR20 sont très faciles… N’importe quoi !!! Gros chocolat chaud à 16h (2 pour Guigui et moi) pour se remettre de nos émotions. On vit comme des princes ! (Bien que Julien se plaigne tout le temps de toujours avoir faim… Mais c’est promis Laurie, je fais bien attention à ce qu’il mange assez !) Je m’enfonce dans un trou jusqu’à la taille. J’ai bien du mal à me dégager… Je suis plein de neige, j’ai les doigts gelés… Par contre Juju est motivé par les chutes aujourd’hui ! Après la neige ce matin, il est tombé de façon grotesque dans les rochers près du ruisseau cet après-midi. Il avait mon appareil photo dans les mains, heureusement, il est tombé les bras en l’air (de façon héroïque au péril de sa vie). Julien va la réveiller pour aller manger… On va pouvoir délivrer un diplôme « es allumeur de gaz » à Julien qui commence à grave maîtriser le sujet. (interview en exclusivité de Julien Magerel au refuge de Manganu le 19/07/03 à 19h30.) Julien est également très compétent pour penser à faire bouillir de l’eau le soir…: une vraie petite fée du logis ! …réveil un peu dur à 4h30 par Julien aidé d’Annie… Je suis quand même prête avant Julien ! …et même un poulain que Julien essaie de mitrailler. D’après Julien, on est presque arrivés à Castel di Verghio. Guillaume et Julien n’arrivent pas à joindre les filles sur le portable de Lucien. Mais ils sont coriaces et réessaieront ce soir à 18h. Je dois me démêler les cheveux avec le peigne de Julien, ce qui n’est pas une mince affaire ! Julien est affamé de ne rien faire. Il se commande un énorme sandwich jambon-beurre à 4h de l’après-midi, puis une seconde glace (un magnum svp !) Avec Guigui on bouge jusqu’aux fauteuils à l’ombre du bâtiment des sanitaires et on fait nos commentaires sur le comportement de nos congénères randonneurs. Il paraît qu’on ressemble à deux papi corses… J’en chie grave mais ce qui me rassure le plus, c’est que Julien et Guillaume aussi. …remarque de Julien : le « nous » s’applique uniquement à Priscilla, avec Guigui on est très fiers de nous !! (Guillaume) se lève comme un ressort au moment où je le réveille Je teste les petits déj lyophilisés Décathlon… Je reconnais (mea culpa) avoir troublé la solitude de Guillaume et Julien qui traçaient devant. Avec Juju, on s’est revisionné toutes les photos depuis le début. Rq de Juju : là, elle exagère un peu… Rq de Julien : l’étape est dure, c’est sûr, mais c’est à mon avis l’une des plus belles du GR… Guillaume, Julien et moi sommes un peu explosés.
Le GR 20 des « Garçons » (Guigui et Juju) Les garçons se plaignent de ne pas encore avoir vu de sangliers. Je rattrape les garçons qui se reposent en m’attendant. Les garçons ont dormi sous la tente, eux ! On atteint assez vite le lac de Nino et les garçons s’extasient. Les deux garçons tracent devant. Les garçons sont motivés pour doubler les étapes et rejoindre au plus vite leurs chéries Ces deux garçons sont de véritables estomacs sur pattes ! Et dire que les garçons voulaient me faire monter ça hier ! Les garçons bivouaquent et moi je prends une place au gîte. …douche et cocas pour « les garçons »… Les garçons doivent m’attendre plus bas. Forcément, ils tracent devant, m’attendent mais repartent dès que je suis en vue. Les garçons veulent doubler l’étape de demain pour en faire l’ultime étape du GR20. Les garçons tracent devant, est-ce la motivation d’arriver ou celle de retrouver leurs petites copines ? Les garçons sont ravis !
Nous y retrouvons Priscilla, un peu par hasard, qui elle a tenté les transports en commun. …Lucien, qui, avec la tente de Priscilla, porte plus de 20 kg. Priscilla portait 14 kg (avec eau)… Priscilla s’endort nonchalamment, l’occasion de prendre en photo une « vue très impressionnante ». Priscilla frime en anglais… 2 doubles et une triple pour les célibataires – dixit Priscilla… …l’occasion de déguster un très bon curry de volaille préparé par Priscilla. Priscilla dort déjà. « Déprimant » dit Priscilla. Priscilla nous crie « surtout, ne regardez pas ! » en enlevant sa culotte, ce qui permet à tous d’apercevoir ses fesses. Lucien demande à Priscilla : « Qu’est-ce que tu vas me montrer au bout de 15 jours, si j’ai déjà vu ton cul au bout d’une demi-journée ? ». Priscilla veut nous montrer le Trou de la bombe. Allusion douteuse… Pour la vaisselle, même topo : je m’y colle avec Alexis. J’ai voulu vérifier et… pour nous remercier, elle nous a chargés ! Je dois également prendre la responsabilité de jeter les poubelles dans une poubelle « bio » dont les déchets sont destinés à être incinérés. Si il y a des volontaires pour compléter mon récit, à vous le crayon ! Priscilla occulte des informations vitales. On revoit les fesses de Priscilla : on commence à être blasés… oui ! encore une fois les fesses de Priscilla !!! Snif, c’est la mort du nutella. A mon grand désespoir ! Aline a eu un peu le vertige, mais avec mon aide, elle est passée partout, comme un cabri. Je découvre avec horreur mes 2 premières ampoules (en fait, les deux premières de tout le groupe). Aline et moi décidons de mettre ce temps à profit pour écrire cette superbe page de prose ! Je croyais que tout le monde était crevé mais que nenni : à part moi qui suis déjà couchée, les autres mettent un vrai bordel dans le camping. …et dire que j’ai loupé ça ! Là, je me rends compte qu’il me manque 2 chaussettes, dépareillées en plus. Après avoir ameuté tout le camping pour savoir qui m’avait volé mes chaussettes sales, un Allemand me suggère qu’elles sont peut-être passées par le tuyau de déversement du trop plein… Je suis le tuyau jusqu’à la rivière, et là… stupéfaction : je retrouve mes 2 chaussettes et 2 strings à moi (je ne m’était même pas rendue compte qu’ils manquaient !). Je reprend le stylo, beaucoup plus tard, car je suis la seule apte à le faire, tout le monde est bourré ! Ils retournent chercher de la coppa et du vin, j’ai peur, mais j’ai du mal à tenir bon, je cède à l’alcool… ah !Bon j’arrête, je commence à vraiment me sentir mal… …et Priscilla même pas en retard… Car on s’est perdus ! A cause de Priscilla…évidemment. …le coup de fil de Priscilla (interminable)… Finalement on est trois courageux à continuer : Priscilla, Guigui et moi. …dodo pour Priscilla… Guigui est parti rejoindre Priscilla au dortoir. J’admire (et je respecte) au passage tous les papis et mamies qui, à 60 ou même 70 ans font le GR20 pour la 2ème ou 3ème fois. Arrivée au sommet, mon ventre commence à bien gargouiller et je propose de manger le pique-nique… il faudra que je me contente de barres Grany et de sucres. Je fais bien attention à ce qu’il mange assez ! Les nuages semblent remonter et Priscilla n’a pas l’air tranquille : du coup elle se prépare très vite pour partir avant qu’on soit rejoints par les nuages : 5h15, record battu… Les garçons se plaignent de ne pas encore avoir vu de sangliers, mais moi je ne suis pas si pressée que ça ! Le temps que je rattrape les garçons qui se reposent en m’attendant, on repart tout de suite ! Priscilla dort tout l’après-midi. Je découvre sur une grande carte murale de la Corse qu’en fait il existe plein de sentiers de randonnées qui traversent la Corse de part en part. Ce que j’aime sur le GR20, c’est qu’on peut manger et dormir à volonté. Je commence à faire des rêves bizarres à force de dormir, mais je vous passe les détails. Encore une bonne nuit passée sur un vrai matelas, enfin pour moi… …réveil un peu dur à 4h30 par Julien aidé d’Annie qui dormait à côté de moi Je suis quand même prête avant Julien ! Je marche seule pendant 1h30 en les maudissant un peu. Je ne les retrouve qu’à 10h50 à Castel di Verghio, soit disant qu’ils n’étaient que 10 min devant moi !… Finalement, j’ai le dessus… je reste inflexible : on ne doublera pas les étapes ! Je veux aller jusqu’au bout ! Je sens que je vais buller tout cet après-midi à la terrasse de l’hôtel. J’en profite pour me laver les cheveux. Je dois me démêler les cheveux avec le peigne de Julien, ce qui n’est pas une mince affaire ! Priscilla, elle, ressemble bien à une parisienne qui essaie de faire partir les marques du bronzage « randonneur »… (sans succès évidemment), le tout le portable à la main pendant que l’autre main tente désespérément de retenir le soutien-gorge qui ne demande qu’à se faire la malle ! Un beau spectacle pour tous les bivouaqueurs alentour… Grâce à Priscilla, on a de l’eau chaude (l’eau de la machine à café) pour nos lyophilisés On se rase pour être tout doux car finalement cette nuit Priscilla dort entre nous deux… Priscilla nous prévient qu’elle a l’habitude de péter dans la tente et que ça ne faisait pas rigoler Alexis. Ca promet… J’ai un peu de mal à démarrer. Mes jambes sont lourdes et je trouve les 600m de montée jusqu’au refuge Ciuttulu di i Mori très pénibles. Je me traîne et il y a une descente terrible après le col de Bocca di Foggiale : mes genoux, mes chevilles et mes orteils en prennent un coup… J’en chie grave… …remarque de Julien : le « nous » s’applique uniquement à Priscilla, avec Guigui on est très fiers de nous !! …moi je prends une place au gîte. En tout cas Guillaume et moi, on est claqués. Priscilla a une pharmacie magique. La « solitude » est juste un peu troublée par Priscilla qui se plaint bruyamment de ne pas être prise en photo. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas faire grand chose pour lui. Je me suis bien amusée avec les cordes et les chaînes (c’est prouvé je descends bien du singe !) Je pense qu’effectivement c’est moins impressionnant de le faire dans le sens Sud-Nord. Je reconnais (mea culpa) avoir troublé la solitude de Guillaume et Julien qui traçaient devant, mais je voulais MA photo dans le cirque de la solitude, non mais ! Je pense avoir mérité au moins celle-là ! …dodo pour Priscilla… Je suis obligée de faire une pause pour checker le sparadrap autour de mon gros doigt de pied et je découvre avec horreur une grosse ampoule ! Je prends le temps de la soigner alors que les garçons doivent m’attendre plus bas. Forcément, ils tracent devant, m’attendent mais repartent dès que je suis en vue. (Rq de Juju : là, elle exagère un peu…) Alors heureusement que Bernard et Annie ont fait la pause avec moi. Je me demande comment c’est possible que ce genre de pratique soit autorisé !… Je pense que c’est du bluff… J’attrape de gros coups de soleil qui me démangent encore. Mon gros orteil doit commencer à me faire très mal, mais je ne prends même pas le temps de m’arrêter pour constater les dégâts. D’ailleurs, je m’aperçois plus tard que c’est une énorme et très belle ampoule, la petite dernière du GR20 pour moi ! J’ai finalement craqué et on a doublé les étapes du dernier jour… Guillaume, Julien et moi sommes un peu explosés.
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